1/06/2021 – Témoignage de Sven, belge, qui, 1 mois et demi après avoir reçu un vaccin Johnson&Johnson (ou Janssens), a commencé à avoir des effets secondaires graves tels que :

tremblements, vibrations internes, fasciculations, impression de vers se promenant sous la peau, brouillard cérébral, tachycardie, souffle court, paralysie du visage, douleurs et brûlures à la langue, problèmes de déglutition, hyposalivation, goût métallique permanent, fatigue titanesque, douleurs musculaires, intercostales, articulaires, troubles de l’équilibre, spasmes sur tout le corps, paresthésies, sensations de picotements, fourmillements, engourdissement, acouphènes, troubles de la vue, fonte musculaire à la cuisse …

Son témoignage écrit – Septembre 2023

20 juillet 2021. Je me réveille en sursaut, ma main vient de cogner violemment contre la tête de lit.

Depuis quelques jours mes mains et mes pieds n’arrêtent pas de trembler, impossible à contrôler. Pour parvenir à m’endormir, je suis forcé de mettre mes bras en croix et de les écraser sous mon torse, sinon ils vivent leur vie au gré des soubresauts.

Dans ces conditions, le sommeil est difficile à trouver, bien que je sois fatigué en permanence, épuisé même, dès le matin.

Des vibrations internes, sortes de courant basse-tension, me parcourent les jambes en continu. Mes pieds et mes mollets sont remplis de fasciculations, des toutes petites parties de muscle qui se contractent puis se relâchent, donnant une impression de vers se promenant sous la peau. J’ai eu le malheur d’aller me renseigner sur Internet, ce symptôme est souvent signe d’une détresse nerveuse et associé à plusieurs maladies neurodégénératives.

J’ai peur

Pourtant je ne suis pas un malade chronique, il y a encore un mois j’étais en pleine forme. Avec le confinement j’avais intensifié le sport. Trois fois par semaine. Pas de tabac. Quelques verres de temps en temps. Une alimentation saine à base de produit bruts.

Pas de pathologies ni même de signes avant-coureurs d’aucun trouble. Ma dernière visite chez le médecin remontait à Mathusalem.

Je pouvais dire que du haut de mes 43 ans j’étais à ce moment-là dans la forme de ma vie.

Seulement voilà, il s’est passé quelque chose. Une seule chose de notable en fait, en y repensant. Le 1er juin j’ai accepté d’aller me faire injecter.

J’avais choisi le vaccin Janssens. Pas que j’avais grand peur pour moi, et j’étais quand même plutôt méfiant envers ces vaccins élaborés en quelques mois.

Mais j’ai franchi le cap en me disant que c’était un acte solidaire, comme on nous l’avait martelé dans les médias.

Solidaire avec un vaccin qui n’empêchait pas la transmission, quelle blague ! Mais ça je ne l’apprendrai que bien plus tard.

Le 1er juillet je suis au bureau. J’ai une sensation bizarre. Je suis comme shooté, complètement dans les vapes. Sur le moment je trouve ça curieux, voire amusant. Il s’agit en fait de la 1ère manifestation du brouillard, ou de la déréalisation, choisissez le nom que vous préférez, le résultat est le même.

A partir de là tout va s’enchaîner.

Le brouillard revient régulièrement puis, vers le 15 juillet, je me retrouve plié en deux en une seule seconde, j’ai l’impression qu’on m’enfonce des aiguilles à tricoter dans les muscles des mains, entre le pouce et l’index.

Une douleur subite, terrible. Les tremblements des mains et des pieds commencent quasiment en même temps. Pas le temps de trop m’en tracasser sur le moment. Je me dis que ça va passer.

Mais ça ne passe pas, quelques jours après arrive les épisodes de tachycardie et de souffle court, le cœur s’emballe sans raison, j’ai l’impression par moments de respirer au travers d’un linge mouillé.

Fin juillet je me réveille en pleine nuit, la moitié de mon visage est paralysé, plus rien ne bouge du côté droit. Je reste les yeux ouverts dans le noir, terrorisé, en attendant que ça passe. Ça finira par se résorber au bout de plusieurs heures.

Cette fois, ça suffit, je décide d’aller aux urgences. Scanner, prise de sang, tout est normal Monsieur, rentrez chez vous. Premier rendez-vous médical infructueux d’une longue série.

Je viens de commencer mon périple dans l’errance médicale

Les symptômes vont continuer à s’enchaîner dans les mois qui suivent : douleurs et brûlures à la langue, problèmes de déglutition (agrémentés d’épisodes heureusement temporaires d’arrêts complets de la déglutition), hyposalivation, goût métallique permanent, fatigue titanesque, douleurs musculaires, intercostales, articulaires, troubles de l’équilibre, spasmes sur tout le corps. Puis les paresthésies commencent, des sensations de picotements, fourmillements, engourdissement, brûlure, eau qui coule et écrasements, selon les moments, aux mains, aux pieds et au visage.

Les symptômes étant surtout neuromusculaires, et mon médecin traitant étant largué (mais à l’écoute et soutenant, ce qui sera loin d’être le cas de tous les autres toubibs rencontrés), je commence les visites chez les neurologues.

La première me jette en me demandant si je suis sûr d’avoir assez de symptômes et de me calmer, que ce n’est que dans ma tête. Que dans ma tête, une grande litanie qui reviendra encore et encore au fil des visites.

Je finirai par comprendre qu’un médecin qui ne sait pas ce que vous avez parce que vous ne rentrez pas dans les « cases » et qui ne voudra pas vous l’avouer va se rabattre vers une explication psychosomatique. Dont acte.

Je vais enchaîner 5 neurologues, une interniste et un infectiologue, faire un IRM médullaire, un IRM cérébral, une ponction lombaire, deux potentiels évoqués, un potentiels évoqués laser, un sudoscan et cinq électromyogrammes. A chaque fois négatifs.

Et à chaque fois en ayant les résultats, je me dis que ce n’est pas possible, qu’ils ont raté quelque chose, que la maladie est là et qu’ils ne le voient pas. Avec toujours ce spectre d’une affection neurodégénérative qui refuse de ma lâcher.

Je pose la question du vaccin. Très souvent écartée d’un revers de main. Pas possible.

Ça ne correspond pas avec les effets répertoriés (OK mais c’est un vaccin en phase de test, c’est peut-être normal de ne pas avoir tout identifié dès le départ ?).

Les vaccins ne font pas ça. Au mieux un « peut-être mais impossible de le dire avec certitude… ».

Et un covid-long ? Je n’ai pas fait de covid avant ma vaccination, ni avant le début des symptômes…

En mars 2022, au fond du trou, épuisé, brisé, perclus de symptômes, errant dans ce désert médical, je me décide à entamer un jeûne hydrique, il va durer 3 semaines, sans aucune nourriture, juste à l’eau plate. On me prend pour un demi-fou.

Je perds 15 kg mais les symptômes disparaissent.

Guérison ? Rémission plutôt car les soucis neuromusculaires vont revenir petit à petit. En revanche, le reste des symptômes ne reviendra jamais. C’est à ce moment que je reprends espoir en me disant que c’est curable, mais que je vais devoir trouver mon chemin par moi-même. Je peux reprendre le travail, et le sport peu après, même si c’est plus compliqué qu’avant.

Je cherche à me renseigner sur Internet.

Bizarrement on parle très peu des effets secondaires des vaccins, et on est vite traité de complotiste et d’antivax quand on essaye.

Je finis par trouver plusieurs groupes sur les réseaux sociaux, mais ils ont tendance à être en mode sous-marin, et veillent à éviter d’utiliser les mots qui fâchent : « vaccin », « symptômes », « effets secondaires »…

Je finirai par comprendre que ces groupes se font traquer voire bannir dès que détectés et jugés par la cohorte de « fact-checkers » qui traquent les « fake news ».

En vérité ça ressemble davantage à une Omerta où tout ce qui s’écarte du discours officiel est éliminé. Vous pouvez vous en étonner mais je l’ai vécu en direct, et c’est la stricte vérité.

A force de chercher, je finis par trouver, tel un petit poucet avançant bout de pain par bout de pain.

Je réalise que je ne suis pas seul, que nous sommes même extrêmement nombreux. Beaucoup plus que les chiffres officiels.

Que dans les cas les plus graves, les vaccins déclenchent même effectivement des maladies auto-immunes, ou dégénératives, quand ils ne tuent pas sur le coup ou un peu plus tard d’une attaque cardiaque ou cérébrale, ou autre joyeuseté du même genre.

On est bien loin des « rougeurs, douleur sur le site d’injection, nausées… » et cie qu’on peut lire sur les sites officiels ou entendre dans les médias.

Je finis par me transformer en cobaye. Mon propre cobaye. Cherchant ma propre guérison.

Après le jeûne, je vais essayer plusieurs vitamines et minéraux, des tonnes de compléments en tous genre, et même des produits comme du dioxyde de chlore et du bleu de méthylène… De toute façon il n’y a pas de traitement, alors aide toi et le ciel t’aidera peut-être…

Fin décembre 2022 je rencontre enfin un médecin réputé comme « à l’écoute » sur les réseaux, 6 mois après ma prise de rendez-vous (son agenda déborde évidemment), il m’écoute, prend connaissance de mes examens, et juge sur base des symptômes, des examens, de la temporalité et du reste de sa patientèle que le plus probable est bien un effet du vaccin qu’il diagnostique comme « polyneuropathie post-vaccinale apparentée au Covid long » et me prescrit le premier médicament que je vais recevoir depuis 18 mois (sauf du Xanax, des somnifères et du Baclofène…), du LDN.

Il m’explique voir des cas comme le mien tous les jours

Je continue à voir de nouveaux symptômes apparaître : acouphènes, troubles de la vue, fonte musculaire à la cuisse (au plus bas, un tiers de mon quadriceps droit aura disparu !).

En même temps je continue à croiser la route, virtuelle ou réelle, d’autres malades, de personnes qui veulent les aider aussi (et que je remercie de tout cœur).

Certains symptômes s’améliorent, d’autres s’amplifient, c’est variable d’un jour à l’autre, mais grosso-modo la forme revient, je trouve les molécules et les stratégies qui semblent me convenir, au moins en partie.

Nous sommes maintenant en septembre 2023, 26 mois après le début de ma maladie, et je vais mieux.

Tout n’est pas fini, il reste des symptômes d’ordre neuromusculaires (toujours…), mais je peux revivre à peu près normalement. La lutte n’est pas finie, il reste du chemin à parcourir jusqu’à la guérison, ou la rémission, complète, si elle arrive.

Il reste des questions aussi, sur l’impact de cette maladie sur le reste ou la fin de ma vie, sur ce qu’il s’est passé pendant cette pandémie, sur les effets de ces vaccins « sûrs et efficaces », sur l’avenir des autres malades qui sont toujours au fond du trou malgré le temps qui passe, sur l’inaction des pouvoirs publics.

C’est pour cela que je tiens à témoigner, à amener ma pierre à l’édifice, pour expliquer ce qui se passe en coulisse, dans la peau de ceux et celles qui souffrent, derrière les portes closes des malades au bout de leur vie, parce qu’ils ont voulu se protéger ou protéger leurs proches en acceptant le vaccin, des malades qu’on ne peut ou qu’on ne veut pas voir, dont toutes les personnes qui n’ont pas eu d’effets indésirables suite à une ou des injection(s) qu’on leur a au final imposées (posez-vous la question de votre libre arbitre réel dans cette crise…) ne peuvent pas connaître l’histoire puisque les médias et les politiques restent désespérément muets à leur sujet.

Et ce silence pose question

Comme une désagréable et persistante sensation de s’être fait berner depuis le début.