L’OMS est, comme d’autres organisations mondiales nées sur les cendres de la guerre 40-45 (l’OMC, issu du GATT, le FMI, l’ONU issu de la SDN), une sorte de super ministère transnational, en l’occurrence de la santé. Son pouvoir surpasse celui de ses équivalents nationaux. Elle n’est pas l’objet de procédures électorales véritablement démocratiques, au sens de représenter le choix exprimé par les populations des pays membres. C’est le cas de toutes ces organisations qui pourtant contrôlent nos vies au quotidien, dans leurs spécialités respectives.
Sa constitution entre en vigueur le 7 avril 1948.
Toutes ces organisations sont un peu comme les bras, les tentacules d’une énorme pieuvre dont le but est de coordonner, améliorer, renforcer des actions importantes à l’échelle de la planète.
Une précision cruciale est qu’il serait illusoire de penser que ces organismes entreprennent quoi que ce soit indépendamment l’un de l’autre. Ce serait comme imaginer que le foie peut s’occuper de ses affaires, sans rien à voir avec le cœur ou les reins. Ils œuvrent tous dans le même sens, chacun spécialisé dans un domaine précis, et rendent tous compte à l’ONU et à ceux qui les financent.
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