Professeur Toussaint dans l’émission de Laurence Ferrari :
Lien de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=YWth_x81TNk&fbclid=IwAR2Dx23BrIOJvJkeen2fRP_wCxvEWMAd1Q7NtrT3UeMyeu8BUSjuc7FTjIM
Quelques extraits :
4’08 : Dans les salles de sports : 27 millions d’entrées depuis le retour [déconfinement], 200 contaminations. C’est inférieur à 10 par million d’entrées. Voilà ce qu’on appelle des cas positifs ! Je rappelle que ce ne sont pas des malades ; or, nous sommes en train de dériver actuellement : Midi Libre, hier qui dit : “les 16 000 nouveaux tests positifs de jeudi sont des malades.”
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C’est une erreur complète de ce que veut dire actuellement la capacité d’amplification des tests PCR sur la réalité de la transmission de cette épidémie. Ce sont des asymptomatiques, ce sont des sujets guéris, qui ont réussis à se débarrasser du virus… Lorsque vous avez encore du virus dans vos fosses nasales, vous continuez, tout en ayant réussi à vous en défaire, à donner des fragments dans l’air extérieur… mais vous n’êtes plus contaminant de la forme létale du virus. Autrement dit, on a 90% des 16 000 cas positifs par jour qui ne sont pas transmetteurs, voire qui sont guéris…
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5’40 : On est en train de noyer le poisson dans une communication du gouvernement qui s’égare. J’ai entendu ce matin une ministre du gouvernement nous dire, et je cite :” Les décisions ne sont plus prises aujourd’hui sur la réalité de la circulation du virus.”
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(Phrase complète prononcée par Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports, sur Europe 1, le 28 septembre 2020 à 8h18 : “Les décisions, aujourd’hui, ne sont pas prises en fonction d’une réalité qui serait celle de la circulation du virus puisqu’on ne sait pas comment le virus se transmet clairement aujourd’hui. Les décisions qui ont été prises, c’est pour dire : dans votre vie personnelle et de loisir il faut continuer à être disciplinés comme vous l’êtes lorsque vous avez la pression sociale en collectivité, dans les transports ou dans la rue. Il faut que, dans notre vie sociale à tous, eh bien on continue à faire attention pour éviter un deuxième confinement total.)
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6’20 : Les bars et les restaurants sont sur les mêmes valeurs de transmissions de ces éléments viraux qui ne sont pas des transmetteurs graves et c’est cette confusion qui amène à l’incompréhension totale de la part des françaises et des français qui ne savent plus de quoi on parle.
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Si on parle de morts, on sait que cette épidémie n’est pas en train d’augmenter, si on parle de réanimation, on voit que l’augmentation est 10 à 20 fois moins importante qu’en mars. Si on parle en termes de cas positifs, alors vous êtes en train de nous expliquer qu’une maladie sans malades est en train d’augmenter de façon exponentielle parce qu’on va chercher dans les narines de tous les françaises et de tous les français des fragments viraux qui ne sont plus du tout des éléments de contamination.
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10’00 : Le fait de revenir à chaque fois en arrière pour dire que les éléments catastrophistes sont ceux qu’il faut suivre et en changer les indicateurs, puisqu’on est passé du taux de mortalité au taux de tests positifs qui ne représentent absolument pas la même chose, alors à ce moment-là, c’est un entretien de la peur qui conduit aux dramatiques décisions disproportionnées que nous avons vues.
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16’30 : La dernière mesure importante qui avait été discutée cet été était celle d’utiliser le masque en extérieur. Vous vous souvenez que l’OMS avait décidé qu’il n’y avait pas d’arguments suffisants et demandé à l’ensemble des pays qui allaient mettre cette mesure en place d’en étudier l’efficacité et d’en étudier l’acceptation par les populations. Cette mesure a donc été décidée en France pour l’ensemble des milieux ouverts, pendant l’été… Je me demande, sur le plan épidémiologique comment on peut arriver à une quelconque démonstration de l’efficacité de cette mesure.
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17’35 : Cette mesure qui a été plus ou moins difficile à croire de la part d’un ministre de la santé qui a dit une fois que c’était inutile, une fois que c’était obligatoire, nous revient maintenant avec l’absolue incapacité d’en faire la démonstration. Toutes les mesures sont alignées sur cet élément.
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18’10 : Je rappelle que ce ne sont pas des contaminations de maladie ; ce sont des tests positifs qui mélangent les guéris, les asymptomatiques, les non-transmetteurs et les malades.
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18’25 : Les valeurs sur lesquelles on ne rend pas les cycles d’amplification ne permettent pas de faire le tri et lorsqu’on est au-delà de 35 cycles d’amplification, on sait qu’on est de moins en moins transmetteur et on va jusqu’à 40, 42, voire 45 sur les tests actuellement faits ! C’est la Société Française de Microbiologie qui, ce matin, annonce qu’il serait nécessaire de faire valoir cet indicateur.
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20′ 20 : Les gestes barrière, c’est le lavage des mains et celles sur lesquelles on a besoin d’augmenter son immunité personnelle et ça, c’est l’activité physique et sportive, et ce n’est pas en fermant les salles de sport où il n’y a quasiment pas de transmission et de tests positifs…Comment est-ce imaginable ? A tel point que les gens ne comprennent pas ce qui est en train de se passer y compris au sein des conseils scientifiques.
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